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10 novembre 2009
Aujourd'hui
J'ai déjeûné en l'écoutant hurler des noms de jazzmen à un homme postillonnant assis à l'autre bout du comptoir.
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9 novembre 2009
Parce que dans ses pleurs il y a mes peurs.
Parce que dans ses pleurs il y a mes peurs. Parfois. Parce que dans mes pas il marche un peu. Je crois. Oui et non à la fois.
6 novembre 2009
Ces morceaux-là, personne n'en veut plus. Parce
Ces morceaux-là, personne n'en veut plus. Parce que rassasié, gavé. Limite écoeurants déjà, quand juste sortis du moule, mais alors en réchauffés ... ça colle aux cheveux toute la journée ! n°8 : Pour une biguine avec toi / Marc Lavoine
5 novembre 2009
[3] Mauve
Scène n°3 : "Comment ça, ton frère est là ? Quel frère ? ""Mon petit frère, celui qui pleure et qui rigole.""Mais c'est une plaisanterie !""Non, il sait pas encore parler .... Mais il me ressemble beaucoup, sauf qu'il est bleu." N'écoutant que ma colère,...
2 novembre 2009
Que faire de tout ce temps. Griser. Dégriser.
Que faire de tout ce temps. Griser. Dégriser. Faire pour défaire. Déméler, retirer les noeuds pour rendre lisse. Au risque que tout glisse. Que faire du temps qui reste, offert, finalement. A prendre ou à laisser.
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29 octobre 2009
Ma tante s'appelle Bernadette. J'entends encore
Ma tante s'appelle Bernadette. J'entends encore ma mère l'appeler Nadette. Il y a longtemps, pourtant.
26 octobre 2009
Après avoir refait le monde en laissant chanter
Après avoir refait le monde en laissant chanter le jazz, ouvert les albums photos en surlignant le temps, nous nous sommes dit bonsoir sous la lumière orange du réverbère.
23 octobre 2009
Il est mort, ton scénariste ?
Et là, la jeune femme, moulée dans son pantalon de sport et trempée de sueur puisque rentrant de son cours de gym, claque la portière de sa voiture, s'engage dans son allée et ouvre la porte de chez elle, son portable collé à l'oreille. "UUUi, je t'aime...
23 octobre 2009
Bien incapable de tout maîtriser. Seule sur mes
Bien incapable de tout maîtriser. Seule sur mes deux pieds. Des yeux tout prêts à s'embuer. Une paire de mains vidée, les rires soufflés. Prisons le sourire, les sourcils levés.
17 octobre 2009
Tu meurs : expression familière utilisée par
Tu meurs : expression familière utilisée par d'anciens jeunes signifiant c'est pas possible, ça n'existe pas, ça n'existera jamais. Jamais. Exemple : plus chiante que ma collègue, tu meurs.
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